Au milieu du XIXe siècle, Villeurbanne est un bourg de moins de 2000 habitants rassemblés autour du hameau de Cusset, à l’extrémité des Balmes Viennoises.
La plus grande partie de la commune est occupée par des champs et des marais dans la plaine jusqu’aux Brotteaux lyonnais.
Ce quartier des Brotteaux, Lyon en prend possession, à l’initiative de Jean Antoine Morand de Jouffrey, qui trace les premières voieries du futur quartier, en particulier le cours Vitton.
La soierie lyonnaise alors à son apogée, mais ellé est aussi à l’étroit entre la Croix Rousse et le faubourg de Vaise.
L’industrie lyonnaise choisit alors d’implanter les premiers ateliers de textile sur Villeurbanne, aux limites de Lyon.
C’est dans ce contexte que l’expansion industrielle de Villeurbanne trouve son origine.
Ce choix procède d’un ensemble d’opportunités :
C’est ainsi que Villeurbanne verra naître de nouveaux quartiers populaires : Les Charpennes, La Cité, Les Maisons Neuves.
Et c'est dans ces quartiers que se développèrent, vers la fin du XIXe, les premiers artisans textiles de Villeurbanne.
C’est aussi dans ce quartier que s’implanta l'usine Johnson, fabricant des métiers lyonnais avec 160 salariés .
En 1896, une quarantaine de tullistes sont implantés dans la cité et les premières concentrations de métiers en usine sont créées.
L’industrie textile villeurbannaise, sous toutes ses formes : tissage, soierie, teintures, apprêt… allait se développer et investir la cité.
Mais ce seront le tulle et surtout la dentelle qui deviendront le label et l’image de marque du textile villeurbannais.